« Tout a commencé par un refuge dans la vigne vierge. Presqu’une forêt de récoltes et de murmures qui sent la terre
et les soirs de spectacles entre deux veillées, la route, vie en transit et la vision hors temps de nomades. Des saisons, des sons
en dentelles artisanes d’instant, dans les provinces, les déserts de béton, et même en campagne d’avant. Et cette rencontre *
à Abbesses, quand Paris est sur la place et dans les ruelles. Rencontre chaude, loin « d’affaires métiers commerce »,
ces mots parfois étrangers à la jouissance de faire, rencontre SARAVAH éparpillée : des filles de la boutique du zinc du bar
d’en face. Jusqu’aux mots de Pierre Barouh en graines de disque. Et je repars sachant qu’ils sont là.
C’est l’été. Les feuillages courent sur les rideaux, à l’abri du hangar, avec la paille, le bois rongé,
et cet appel derrière les arbustes ».impressions de passé, d’habitudes tournent malgré l’épaisseur de vert.
Je fouille dans les artères, les cercles d'echec. Un ballet avec des magnétos les boutons, les masses sonores
deviennent des instruments fébriles des paysages magnétiques.
Chorégraphe, provocateur, volcans. Ne plus penser qu’à ce voyage éclaté à cet orage dans la tête et voir autour le monde
dans le même tremblement chacun a son rêve ensemble. Tous la nuit de la rosée des cernes avec des fibres sensorielles
des mots lavés tout simples.La terre au doigt entre un public et un hangar Musique solitaire sans studios ni millions
en verdures avec les formes artisanales comme l’esquisse une partie du voyage Deux Revox, quelques micros,
tout ce bois rentré au sec pour la cheminée de la chambre et ces orgasmes du coin du feu
entre les mixages de voix et de souffle flûté des amants de la tendresse Et pour la révolte et pour l’amour D’ailes
sans sexe ou sexe plein mes yeux « elle » compose et joue autour et en dedans tout le long du conte et bientôt l’errance
en compagnon de : « Je ne sais pas demain » c’est fini ; on part à Abbesses avec l’enregistrement l’automne est incertain
C’est la nuit Dominique, Plume et Nathalie sont à la boutique Pierre au studio Rencontre Saravah
il y a des soirs où c’est le bonheur sous la crinière des enfants vieillis.
Ils étaient dans un repaire, pour un journal du temps avec le désir, un journal transcendé du temps en bandes magnétiques,
une toute petite maison cachée, ralentissement emprise, détresse douce et fuite de l’être prisonnier.
Quelques mois dans la verdure secrète et intérieure, un début pour enregistrer la longue naissance brouillon pulsion /